Tout sur les e-liquides Afnor

• Déposer un dossier de notification minimum 6 mois avant la commercialisation.
  
  
• Fournir de nombreuses informations relatives à la composition du e-liquide, aux émissions et aux données toxicologiques des ingrédients.
  
  
• Payer des charges de mise sur le marché imposées sur chaque produit.
  
  
• Déclarer, chaque année, les données de ventes détaillées.

En France, c’est l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) qui est en charge de recueillir toutes ces données, de les vérifier et de les analyser.

Créée en 1926, l’Association française de normalisation (AFNOR) accompagne les professionnels de nombreux secteurs, dans la mise en place de normes nationales et internationales à travers 4 « métiers » : Normalisation, Editions, Compétences et Certification.

L’association délivre, entre autres, les certificats connus sous les sigles NF et AFAQ, témoignant de la conformité des systèmes de production, des produits, des services ou du savoir-faire professionnel. Le rôle de l’AFNOR est ainsi d’aller au-delà des lois et des directives en cadrant leur application pour les préciser davantage.

Véritable outil de différenciation pour toutes les entreprises et gages de sureté ainsi que de qualité pour les consommateurs, la norme AFNOR s’applique également aux produits du vapotage !

• Sélectionner, de façon méticuleuse, les matières premières : le Propylène Glycol (PG), la Glycérine Végétale (VG) et la nicotine doivent être de qualité pharmaceutique. L’alcool et les arômes, quant à eux, doivent être de qualité alimentaire.
  
  
• Exclure certains ingrédients des compositions comme les métaux lourds, les sucres et édulcorants, les colorants, les huiles végétales et minérales, les vitamines et minéraux, les additifs stimulants, les libérateurs de formaldéhyde et autres substances classées CMR (cancérogène, mutagène, reprotoxique) et les produits STOT (présentant une toxicité spécifique des voies respiratoires de classe 1).
  
  
• Contrôler la concentration de certaines substances telles que le diacétyle, l’acroléine, l’acétaldéhyde ou encore le formaldéhyde en veillant à ce qu’elles ne dépassent pas un seuil fixé par l’AFNOR.
  
  
• Délivrer une information claire aux consommateurs, via les étiquettes des e-liquides, en affichant sans ambiguïté la liste des ingrédients ainsi que la présence d’allergène et d’alcool, si tel est le cas, et en indiquant diverses autres informations comme la date limite de consommation, les consignes de sécurité, le taux de nicotine du e-liquide, le pays de fabrication et de conditionnement.