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Comment arrêter le cannabis en 5 étapes ? #MoST

Comment arrêter le cannabis en 5 étapes ? #MoST

En cette 8ème édition du Mois Sans Tabac, Taklope répond présent pour accompagner les fumeurs de tous horizons. Après avoir pris à bras la corps le sujet de l’accompagnement des fumeurs de tabac, nous nous intéressons aujourd’hui à une catégorie de fumeurs malheureusement trop souvent oubliée pendant l’évènement : les consommateurs réguliers de cannabis, et plus précisément de joints. Vous en faites partie ? Sachez que vous n’êtes pas seul !

Les usagers annuels de cannabis représentaient 10,6 % de la population française en 2021 d’après l’Observatoire Français des Drogues et Toxicomanies (14,2 % d’hommes et 7,2 % de femmes). Le cannabis est donc, et de loin, la substance illicite la plus consommée en France. Le marché français du cannabis est aussi l’un des plus importants en Europe, en termes de consommation, avec 5 millions d’usagers annuels en France contre 22 millions dans toute l’Union Européenne.

L’arrêt du cannabis est une préoccupation majeure pour les nombreux français concernés, qui se trouvent généralement démunis face à une absence de solutions efficaces proposées. Manque de substituts du delta-9-tétrahydrocannabinol (THC), méconnaissance de la double addiction tabac/cannabis à accompagner… Les fumeurs de joints qui souhaitent se lancer dans un sevrage sont confrontés à de nombreuses difficultés.

Pourtant arrêter le cannabis n’est pas insurmontable lorsqu’on met en place une bonne stratégie, et qu’on utilise les bons produits. Pour augmenter vos chances de réussite, découvrez de précieux conseils ici, dans ce guide intitulé Comment arrêter le cannabis en 5 étapes !


Comment arrêter le cannabis en 5 étapes ? N°1 : se demander « Je fume quoi ? Pourquoi ? »

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Connais ton ennemi et connais-toi toi-même ; eussiez-vous cent guerres à soutenir, cent fois vous serez victorieux.

Arrêter de fumer régulièrement des joints est la solution pour retrouver un meilleur sommeil, une bonne concentration, toutes ses facultés de mémoire, améliorer ses performances et profiter d’un regain global de vitalité. Mais pour y parvenir, il vous faudra vous battre. Voici une citation tirée de l’Art de la Guerre, le célèbre traité de stratégie militaire du général chinois Sun Tzu, qui se révèle également utile pour remporter des combats intérieurs au quotidien. Arrêter de fumer du cannabis en est un, et nous allons ici vous expliquer comment cette piste de stratégie vous aidera à prendre un bon départ. Notre guide Comment arrêter le cannabis en 5 étapes commence ainsi par un travail d’introspection indispensable.

Comprendre sa consommation de cannabis

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Rechercher au fond de soi les raisons qui poussent à fumer des joints permet d’identifier plus facilement les leviers sur lesquels il faudra agir pour sortir de l’addiction. Pour cette introspection, tentez d’être le plus objectif et précis possible.

Fumer pour oublier

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Si vous fumez de la marijuana pour vous déconnecter un temps de la réalité, il est possible que vous vous vous trouviez face à un ou plusieurs problème que vous n’arrivez pas à affronter. Dans cette situation, la première chose à faire sera de regarder en face cette réalité qui ne vous convient pas afin de réussir à définir ce que vous aimeriez à la place, puis de mettre en place une stratégie pour la changer.

Un travail qui demande beaucoup de courage, qu’il est plus facile de réaliser solidement entouré, par des personnes compétentes en fonction de la nature du problème rencontré (équipe médicale, acteurs du social, de l’insertion professionnelle, etc.). Dans une telle situation, vous recherchez vraisemblablement par la consommation d’un joint les effets du delta-9-tétrahydrocannabinol (THC), le cannabinoïde stupéfiant du cannabis, pour vous évader.

Une donnée importante pour mettre le doigt sur ce qui va vous manquer en cas d’arrêt, pour mieux l’affronter avec un produit capable d’atténuer les effets physiques et psychiques indésirables liés au sevrage du delta-9-tétrahydrocannabinol, comme le CBD. Mais pour espérer réussir votre sevrage, anticiper le manque de THC ne sera pas suffisant. Sans affronter l’origine de votre prise de produits stupéfiants, vous serez à risque de faire glisser votre consommation de cannabis à une autre drogue.

Fumer par intérêt social

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Comme pour le tabac, la consommation de cannabis est parfois faite dans un but social. Que ce soit pour aller plus facilement vers les autres en cas d’inhibition, pour partager quelque chose qui nous relie à une autre personne ou à un groupe de personnes pour combler une forme de solitude, ou juste pour ambiancer une soirée avec des amis de temps en temps, la prise de marijuana est rarement une chose que l’on fait seul, du moins dans les premiers temps, avant que la dépendance ne vienne impacter la vie sociale en entraînant un arrêt des activités que l’on aime, et un retrait de ses cercles de relation.

Identifier tout ceci vous permettra de repenser vos relations. Toutes sont elles compatibles avec votre projet d’arrêter de fumer du cannabis ? Des contextes particuliers risquent-ils de mettre en péril votre sevrage ? Autant d’informations capitales à aller chercher lorsqu’on élabore une stratégie de sortie.

Fumer pour se détendre ou se soulager

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Tout autre cas de figure à présent. Il est possible que vous subissiez les effets récréatifs du joint plutôt que vous ne les recherchiez, si vous fumez des joints soit pour vous détendre, soit pour vous soulager.

Par « se détendre », on ne veut pas dire chercher à se déconnecter de la réalité ici, point que vous avons déjà évoqué, mais plutôt chercher à s’accorder une pause dans un quotidien chargé en stress. Fumer pour souffler en quelque sorte, sans pour autant vouloir oublier complètement son quotidien. S’accorder un petit plaisir facile aussi, qui pousse parfois malheureusement à reléguer d’autres sources de satisfaction comme le sport, les loisirs, et les interactions sociales une fois la dépendance installée.

Par « se soulager », on entend consommer du cannabis pour réduire des troubles physiques ou psychiques qui parasitent le quotidien, comme c’est le cas dans différentes pathologies chroniques.

Dans les deux cas, réfléchissez aux moments au cours de vos journées où prendre un joint est le plus important, afin d’identifier le ou les joints qui vous manqueront le plus. Lors de votre arrêt cannabique, il faudra aussi porter votre attention sur l’intérêt d’une substitution du cannabis par un produit non récréatif, tel que le CBD, qui soutiendra votre corps pendant le sevrage pour éviter une recrudescence des douleurs le cas échéant, et contrôler la survenue de désagréments psychiques (troubles du sommeil, irritabilité, stress).

La face cachée du cannabis

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Regardez ensuite votre ennemi, le joint. Vous pensez le connaître déjà, puisque vous êtes habitués à sa saveur et ses effets sur vous. Vous savez de quelle plante il provient, et que la substance responsable de votre addiction est le delta-9-tétrahydrocannabinol (THC). Vous le savez parce que c’est présenté ainsi partout. Vous pensez donc savoir précisément ce qu’il vous faudra combattre, à savoir le manque de cette molécule, pour triompher.

Quelque chose échappe pourtant à votre regard. Une chose à laquelle on ne prête généralement pas attention, à tort, lorsque l’on souhaite stopper sa consommation de cannabis. L’ennemi s’est pas seul, et son allié cause une addiction redoutable, plus dure encore à combattre que celle au THC, et plus insidieuse : la nicotine. Car dans un joint, il y a aussi du tabac. Plus de 95% du cannabis est consommé en Europe mélangé avec du tabac, sous forme de joint. 

Vous êtes donc vraisemblablement victime d’une double addiction THC/nicotine qui complique considérablement la sortie du cannabis. L’ignorer conduit bien souvent à rechuter dans son sevrage cannabique. C’est pourquoi dans ce guide nous vous donnerons des solutions pour affronter le manque de ces deux molécules conjointement, pour plus d’efficacité.

Comment arrêter le cannabis en 5 étapes ? N°2 : identifier ses motivations d’arrêt

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Maintenant que vous êtes au clair avec l’ennemi à affronter et les raisons qui vous poussent à le consommer, le moment est venu de passer à l’étape n°2 de notre guide intitulé Comment arrêter le cannabis, qui vous mène pas à pas vers un sevrage cannabique réussi : gonfler sa motivation.

Pour ce faire, le plus efficace sera de lister précisément toutes les vôtres, afin de pouvoir vous les remettre en mémoire à tout moment. Santé, vie privée, finances… n’oubliez rien, chaque détail vous permettra, à différents moments de votre parcours, de tenir bon face à la tentation.

Arrêter de fumer du cannabis pour sa santé

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Pour vous aider dans cette tâche cruciale, permettez-nous de vous rappeler tout d’abord les risques de la consommation de marijuana pour la santé. En fumant des joints, vous ajoutez aux risques pour la santé liés à la prise de cannabis ceux liés à la consommation de tabac.

En fumant du cannabis, en plus de potentiels troubles psychologiques (voire psychiatriques en cas de prédisposition), et d’un possible déclin de l’attention, de la mémoire immédiate, de la cognition, et de la coordination physique, vous vous exposez encore plus gravement aux dangers de la combustion.

Ces dangers sont les goudrons, le monoxyde de carbone et les autres substances toxiques dégagés par la fumée. Tous sont en effet responsables d’inflammations, de maladies respiratoires et cardiovasculaires, mais aussi de cancers. La fumée produite par la consommation d’un joint contient plus précisément six à sept fois plus de monoxyde de carbone et de goudrons que trois à six cigarettes.

Les raisons d’arrêter le joint pour préserver sa santé ne manquent donc pas ! Pour augmenter vos chances de réussite, notez précisément tous les risques pour votre santé qui vous effraient, ainsi que les effets indésirables ou sensations désagréables que vous avez déjà expérimentés en fumant de la marijuana.

Arrêter de fumer de la marijuana pour revivre

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Consommer une substance récréative comme le delta-9-tétrahydrocannabinol (THC) présent dans le cannabis impacte la qualité de vie, en entraînant des risques liés au non-respect de la loi, en limitant la vie sociale, fermant des portes professionnelles, et en réduisant le spectre des sports et des loisirs accessibles. Fumer des joints peut donc freiner différents projets de vie qui vous tiennent à cœur, en entraînant un repli sur soi problématique, et en altérant vos capacités de réaction ainsi que vos prises de décision.

N’hésitez pas à lister clairement tout ce qui vous effraie vis à vis des risques judiciaires encourus, mais aussi toutes les nuisances ressenties au niveau de votre vie familiale, amicale, scolaire ou professionnelle, mais aussi associative et sportive.

Désirer retrouver ses pleines capacités pour pouvoir exercer le métier que l’on souhaite, conduire en toute sécurité, pratiquer de nouveaux loisirs ou renouer avec d’anciens est aussi une excellente motivation. N’oubliez donc pas de noter tous les projets que vous souhaiteriez réaliser après votre sevrage cannabique.

Arrêter de fumer des joints pour économiser

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Parce que fumer du cannabis coûte beaucoup d’argent, il est fort probable que vous souhaitiez aussi arrêter pour réaliser des économies. Pour vous y aider, voici un point budget. Chaque jour, un consommateur moyen de cannabis dépense environ 15€ pour ses joints, soit 105€ par semaine, 420€ par mois, et 5040€ par an.

Pour booster vos motivations financières, n’hésitez pas à calculer vos dépenses liées au cannabis de manière plus personnelle de la même façon, et à lister en face tout ce que vous auriez aimé et pu vous offrir à leur place. Ensuite, listez tout ce que vous souhaiterez faire de l’argent économisé une fois votre sevrage cannabique commencé. Ces informations vous redonneront un coup de fouet si à un moment donné vous sentez que vous faiblissez !

Vous n’arrivez pas à estimer les économies que vous réaliserez car vous comptez avoir recours à un produit de substitution pendant votre sevrage ? Sachez que si vous choisissez de vapoter du CBD et/ou de la nicotine pour quitter le cannabis, vous passerez environ à 3€ par jour contre les 15€ actuellement dépensés. La facture s’alourdira légèrement si vous décidez d’utiliser une huile de CBD ou un spray au CBD en plus du vapotage pour une action renforcée contre les désagréments liés au sevrage. Soit une économie, au maximum, de 84€ par semaine, 336€ par mois, et 4032€ par an. Ne vous sentez vous pas reboosté maintenant ?

N°3 : choisir le jour J de son arrêt du cannabis

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Votre motivation est à son comble ? Sur cette bonne lancée, définissez maintenant le jour J de votre arrêt du cannabis, mais pas plus tôt que dans une semaine.

Pourquoi ? Car vous allez bien avoir besoin de ce laps de temps pour préparer votre sortie de la consommation de joints efficacement. Vous allez en effet devoir établir votre stratégie de gestion du manque, mais aussi prévenir vos proches de votre décision, et réfléchir à vos habitudes de vie pour réduire les tentations de reprendre, ainsi que mettre en place de nouvelles façons de vous faire plaisir. Tout un programme !

Pourquoi pas vous saisir de l’occasion du Mois Sans Tabac pour vous lancer le défi d’arrêter le joint, qui associe tabac et cannabis, rappelons-le. La campagne nationale lancée par Santé Publique France puise sa force dans l’effet de groupe. Vous en profiterez aussi, c’est certain. Saviez-vous qu’arrêter de fumer pendant 30 jours consécutifs multiplie les chances d’un abandon définitif du tabac par cinq ? Pour le joint, tenir 15 jours consécutifs sans fumer revient même à avoir enduré le plus pénible du travail ! Une bonne nouvelle, non ?

N°4 : Combiner les aides au sevrage cannabique disponibles, pour un maximum d’efficacité

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Nous voici déjà à l’avant-dernière étape de notre guide Comment arrêter le cannabis, celle où il convient d’étudier attentivement les différentes options qui s’ouvrent à vous pour un sevrage plus facile et plus efficace que seul.

Car si tenter d’arrêter de fumer des joints sans substitut et sans soutien n’est pas recommandé, il existe plusieurs aides et outils qui, combinés, feront de votre parcours vers la liberté retrouvée une réussite.

Arrêter le cannabis à l’aide d’un professionnel de l’addictologie

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Nous ne pouvons que vous recommander de solliciter l’aide d’un médecin spécialisé en addictologie et à l’écoute, surtout si vous avez ressenti des difficultés à réaliser l’étape N°1 de ce guide intitulé Comment arrêter le cannabis. Cela vous permettra, en toute confidentialité, de faire le point sur votre dépendance, de réfléchir à la place que la marijuana a pris dans votre vie et sur les raisons de votre consommation de joints. Ce travail permettra au médecin de vous proposer une prise en charge globale et un protocole d’arrêt qui tiendra compte de vos particularités et de vos besoins, pour plus d’efficacité.

Comment se manifeste le syndrome de sevrage du cannabis ?

Le syndrome de sevrage du cannabis entraîne la survenue d’au moins trois des signes suivants au cours de la première semaine suivant l’arrêt de la consommation. Vous pourrez ainsi expérimenter, lors de votre sevrage, de l’irritabilité, de la nervosité, des troubles du sommeil, une baisse d’appétit voire une perte de poids, des troubles de l’humeur, et des troubles physiques tels que des tremblements, une hypersudation, une douleur au ventre, des frissons, un épisode de fièvre, ou des céphalées.

Heureusement, même s’il peut être intense chez les consommateurs les plus fortement dépendants, le syndrome de sevrage du cannabis est majoritairement d’intensité modérée et de courte durée. Il se manifeste en général dès le premier jour du sevrage, puis atteint un pic d’intensité entre le 2ème et le 6ème jour, pour réduire progressivement jusqu’à disparaître vers la fin de la seconde semaine d’arrêt.

À ce jour, aucun médicament commercialisé n’a réellement fait ses preuves pour réduire ce syndrome de sevrage. Par contre, de nombreux consommateurs de joints sevrés ont trouvé une aide précieuse pour réduire les effets désagréables du sevrage dans la prise d’autres cannabinoïdes non stupéfiants, tel que le CBD. Vous pourrez vous aussi y avoir recours si vous le désirez. Mais nous y reviendrons.

Comment se déroule la prise en charge médicale du sevrage cannabique ?

En l’absence de médication capable de pallier au syndrome de sevrage causé par le manque de THC dans l’organisme, la prise en charge médicale repose sur un soutien psychothérapique et une éducation thérapeutique pour apprendre à gérer le manque et le craving, cette impulsion à un instant T qui créé un besoin irrépressible de la substance stupéfiante. Les scientifiques essaient cependant toujours de développer un traitement efficace pour accompagner l’arrêt du cannabis, car il entraîne un syndrome de sevrage qui peut être important lorsqu’on a consommé pendant longtemps de la marijuana.

La prise régulière de cannabis réduit en effet progressivement la densité des récepteurs CB1 du système endocannabinoïde. C’est un mécanisme de protection du cerveau des effets du THC. Plus la densité des récepteurs CB1 est faible, plus le syndrome de sevrage est intense. Après l’arrêt de la consommation, la densité des récepteurs augmente heureusement rapidement pendant les deux premiers jours. Il faut compter environ 4 semaines pour que ces derniers retrouvent un fonctionnement normal. La plasticité synaptique modifiée peut en revanche persister plus longtemps et entraîner des épisodes de craving plus tardifs.

Cette information vous permettra d’estimer la pénibilité de votre syndrome de sevrage et de votre intérêt accru à avoir recours à des professionnels de l’addictologie pour vous aider à le surmonter. En cas de dépendance sévère combinée à des difficultés psychosociales, ou une pathologie psychiatrique, une hospitalisation de deux à trois semaines est même préconisée pour une prise en charge médicale globale qui procure de meilleures chances de réussite. Dans la plupart des cas, la prise en charge du sevrage de la marijuana en ambulatoire suffit heureusement. Le traitement s’effectue alors en consultations, la plupart du temps dans des centres de soins spécialisés pour les addictions.

Où se rendre pour se faire accompagner dans son arrêt du cannabis ?

EN CSAPA : Les Centres de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) sont des centres médico-psycho-sociaux qui regroupent en un même lieu des médecins, des psychologues et des travailleurs sociaux (tous spécialisés en addictologie). Ils proposent des consultations gratuites pluridisciplinaires, pour un accompagnement complet.

EN CONSULTATIONS HOSPITALIÈRES D’ADDICTOLOGIE : Dans les hôpitaux disposant d’une unité addictologie, des médecins formés en addictologie assurent des consultations payantes. Ils peuvent décider d’une hospitalisation courte en cas de besoin. Un suivi pluridisciplinaire (médical, psychologique et social) est souvent possible. Les unités les plus développées proposent aussi un accueil en soin résidentiel pour consolider le sevrage.

EN CONSULTATIONS JEUNES CONSOMMATEURS
Sur toute la France, un réseau de consultations destinées aux jeunes consommateurs de cannabis (y compris les mineurs) est déployé. Il assure des consultations gratuites (bilan des consommations, information et conseil personnalisé aux consommateurs et à leur famille, accompagnement du sevrage cannabique à court ou long terme).

Pour plus d’informations, consultez drogues-info-service.fr, rubrique adresses utiles, ou appelez le 0 800 23 13 13 (appel anonyme non surtaxé, 7j/7 de 8h à 2h).

Gérer le manque grâce à un duo CBD et nicotine

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S’il est important de se faire accompagner médicalement, psychologiquement et socialement par des professionnels de l’addictologie pour maximiser ses chances de sortir du cannabis, anticiper le manque est indispensable. Pour ce faire, il est important de réfléchir aux produits que l’on pourrait utiliser pour réduire les effets désagréables qui découlent du sevrage du cannabis mais aussi du tabac, présents tous deux dans les joints.

L’intérêt d’une substitution nicotinique

Pour palier au manque de nicotine lors d’un arrêt du joint, il existe des substituts efficaces. C’est le cas des e-liquides nicotinés à vaporiser avec une cigarette électronique, qui représentent actuellement la meilleure porte de sortie de la dépendance tabagique en France, et la méthode préférée des français pour arrêter de fumer. Les patchs nicotinés et les gommes à mâcher à la nicotine, moins efficaces que la vape, peuvent toutefois être pris ensemble pour rivaliser avec son efficacité.

Vous pourrez donc, pour maximiser vos chances de réussite, utiliser un produit de substitution nicotiné lors de votre arrêt du cannabis.

Que substituer au THC ?

Aucune substitution pharmacologique n’est à ce jour disponible pour remplacer le delta-9-tétrahydrocannabinol (THC), le cannabinoïde stupéfiant du cannabis, lors d’un sevrage. Mais pour autant que le THC ne puisse être substitué par aucune autre molécule pendant la prise en charge de l’addiction, pour réduire ou stopper le syndrome de sevrage le temps d’en sortir complètement, ce même syndrome de sevrage peut être soulagé autrement, par l’emploi d’autres cannabinoïdes, et plus particulièrement du CBD. On vous explique !

Pourquoi le CBD soulage-t-il lors d’un sevrage du cannabis ?

Les effets d’un joint sur l’organisme ne proviennent pas tous des effets du THC. Car le cannabis contient une synergie complexe d’environ 500 composants actifs. Des cannabinoïdes, flavonoïdes et terpènes, dont le (THC) fait partie. Seul le THC entraîne un effet « défonce ». Les autres substances actives du cannabis, non stupéfiantes, agissent toutefois sur l’organisme d’autres manières, en se liant à d’autres récepteurs cérébraux que celui auquel se lie le THC.

En arrêtant brutalement de fumer des joints, vous cessez donc aussi soudainement d’apporter à votre corps ces mêmes substances auxquelles il était habitué. Vous ne ressentirez pas une sensation de manque de ces dernières, puisqu’elles n’entraînent pas d’addiction, mais celles qui sont utiles à l’organisme ne pourront plus lui prodiguer leurs bienfaits. Car parmi les différents principes actifs du cannabis, bon nombre ont des vertus thérapeutiques. C’est surtout le cas du cannabidiol (CBD), aux propriétés anxiolytiques, anti-inflammatoires, anti-convulsivantes, neuroprotectrices et antalgiques.

Si, vous l’aurez compris, il ne peut pas contrer le manque de THC à la manière d’un substitut nicotinique qui contre le manque de tabac, le CBD peut par contre agir à d’autres niveaux pour réduire les symptômes désagréables du sevrage cannabique, et surtout les manifestations émotionnelles négatives comme l’irritabilité, l’anxiété et les troubles du sommeil. Vous auriez donc tort de vous en priver ! Des professionnels de l’addictologie reconnaissent l’apport du CBD dans le sevrage du cannabis, comme la Responsable du département d’addictologie du CHU Montpellier.

« Même chez des personnes très motivées, les traitements de première intention peuvent échouer. Le sevrage du tabac (qui accompagne le cannabis dans les joints) par des patchs ou gommes à mâcher pour la dépendance nicotinique, les médicaments relaxants non addictifs, le suivi en thérapie cognitive et comportementale, le soutien d’addictologues peuvent parfois ne pas suffire. […] Remplacer le cannabis par le CBD permet de garder les effets du joint à l’exception de l’effet « défonce ». L’amélioration psychique de ces patients est réelle, du fait de la suppression du THC. Les éventuels troubles anxiodépressifs, épisodes délirants, troubles de la mémoire ou de la concentration régressent. »

Dr DONNADIEU RIGOLE

CBD et réduction de la dépendance

Ce n’est pas tout ! Les chercheurs s’intéressent au cannabidiol pour lutter contre toute forme d’addiction, et plus particulièrement celle au cannabis. Car de très nombreux fumeurs de joints ayant eu recours au CBD pour leur sevrage cannabique affirment avoir réduit leur consommation grâce à ce cannabinoïde, ce qui a attisé la curiosité de la communauté scientifique, qui a formulée l’hypothèse d’un potentiel effet thérapeutique du CBD dans les troubles de dépendance.

Cette hypothèse repose sur des preuves issues d’études précliniques qui suggèrent une relation opposée entre deux composants du cannabis, le THC et le CBD. Contrairement au THC qui rend sa consommation gratifiante pour le cerveau et entraîne l’envie de renouveler sa consommation, le CBD a une faible propriété hédonique et inhibe l’envie d’en consommer. Il n’est donc pas addictif, au contraire.

Mais peut-il pour autant, par son action contraire à celle du THC sur la dépendance, contribuer à réduire aussi l’envie de consommer du THC, l’autre molécule principale de la plante de cannabis dont il provient lui-même ? Si des preuves chez l’homme de l’impact bénéfique du CBD dans l’intoxication, le sevrage, la prévention de la rechute et la dépendance au cannabis commencent à émerger, elles n’en sont qu’au stade préliminaire, trop limitées encore pour en tirer des conclusions sûres. Des investigations supplémentaires sont nécessaires.

Une équipe dirigée par des chercheurs de l’Université de l’État de Washington a en revanche réussi à prouver en 2021 que le CBD inhibe une enzyme clé du métabolisme de la nicotine, et freine par conséquent le système de récompense de cette substance au cerveau, ce qui a pour conséquence de repousser de plus en plus la survenue du besoin de fumer chez le consommateur de tabac. Le CBD est donc un atout pour réduire la dépendance tabagique, et pourrait contribuer à réduire la dépendance au THC. Une autre bonne raison de s’y intéresser de près pour votre arrêt du cannabis.

Contre-indications au CBD

Avant de vous jeter sur des produits contenant du CBD, vérifiez que vous ne présentez pas de contre-indications. Le CBD étant une substance active, il peut interagir avec d’autres médicaments dans l’organisme et exposer à des risques. Aussi, si vous présentez une pathologie et/ou que vous êtes actuellement sous traitement, il vous faudra toujours échanger avec votre médecin traitant, ou votre médecin addictologue avant d’envisager prendre du cannabidiol.

Le CBD est principalement contre-indiqué en cas d’insuffisance hépatique, de traitement antiépileptique comme le valproate et le clobazam (risque accru de somnolence) ou de traitement immunosuppresseur par Évérolimus (utilisé essentiellement en cancérologie) car le CBD peut entraîner une augmentation des doses d’Évérolimus dans le sang, exposant à un surdosage. Attention, cette liste n’est pas exhaustive.

Se tourner vers les fleurs CBD : une bonne idée ?

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Instinctivement, de nombreux fumeurs de joints se tournent vers les fleurs CBD pour tenter de se sevrer du cannabis, non sans raison. Il s’agit du produit qui permet le plus de renouer avec la consommation d’un joint lorsqu’il est fumé, à l’exception bien entendu de l’effet stupéfiant qui ne peut être obtenu qu’en cas de forte concentration de THC dans la plante, ce qui n’est pas le cas dans les variétés de chanvre qui produisent des têtes de CBD. Même gestuelle, même hit, mêmes saveurs. Nous comprenons la tentation !

Pourtant, il ne faut pas y céder, et nous vous expliquons tout de suite pourquoi. Fumer des fleurs de CBD ne permet pas d’éviter les dangers de la combustion, responsables de cancers et de maladies respiratoires et cardiovasculaires graves. Aussi, ce n’est pas la solution !

Les fleurs de CBD ne sont pas à diaboliser pour autant, car elles sont aujourd’hui sur le marché le seul produit capable d’apporter aux fumeurs de joints en cours de sevrage l’ensemble de toutes les substances du cannabis (hors THC) dans une synergie naturelle, non modifiée, au plus près de celle que vous étiez habitué à consommer en fumant des joints.

Mais pour continuer d’en profiter rapidement, l’effet défonce en moins, et bénéficier de son effet très relaxant sur votre organisme lié à son effet d’entourage puissant pendant votre sevrage, il ne faudra pas fumer ces fleurs, mais les vaporiser ! Vous trouverez dans notre catalogue plusieurs vaporisateurs CBD, accessoires CBD facilitant leur utilisation, et un vaste choix de fleurs CBD Sixty Green.

Avant de choisir d’employer un vaporisateur et des fleurs de CBD pour votre sevrage cannabique, nous tenons à attirer votre attention sur deux points. Tout d’abord, un vaporisateur ne permet pas d’obtenir une vapeur suffisante pour obtenir des sensations proches de celles obtenues en fumant. Si vous pensez que les sensations en bouche et en gorge procurées par le joint vous manqueront davantage que les effets de sa synergie de cannabinoïdes, flavonoïdes et de terpènes en cours de sevrage, il vaudra mieux vous tourner vers un e-liquide comportant à la fois du CBD et de la nicotine, et une cigarette électronique permettant sa vaporisation. Nous vous en parlerons dans la partie suivante.

Ensuite, sur le fait que la consommation de fleurs de CBD vaporisées ne permet pas de prendre en charge conjointement le manque de nicotine. Si vous ne consommiez pas de tabac en même temps que le cannabis, ce ne sera pas un problème. Mais si vous fumiez des joints, vous subirez les effets du manque de nicotine en utilisant uniquement des fleurs de CBD. Si vous désirez faire un coup double dans votre gestion du manque et palier autant au manque de nicotine que réduire les symptômes désagréables liés au sevrage du cannabis, mieux vaudra alors vous tourner, une fois de plus, vers un e-liquide CBD/nicotine et une cigarette électronique compatible.

Nous ne conseillons pas de cumuler la consommation d’un e-liquide nicotiné simple et des fleurs de CBD vaporisées, car cette méthode ne permet pas l’utilisation de formules tout-en-un, parfaitement encadrées, plus sûres car précisément dosées en nicotine et en CBD, et pratiques d’utilisation.

Privilégier une cigarette électronique et un e-liquide nicotine+CBD

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Notre guide Comment arrêter le cannabis l’a déjà expliqué : il est indispensable de combattre la double dépendance cannabis/tabac pour réussir son sevrage. Il est donc préférable d’opter pour une solution deux-en-un capable de s’attaquer à toutes les facettes du manque. Il n’existe qu’une seule catégorie de produits qui propose cela : les e-liquides combinant CBD et nicotine. Opter pour ce type précis d’e-liquide pour son sevrage est la seule façon de s’assurer de choisir un substitut complet et parfaitement maîtrisé pour combattre conjointement le manque de tabac et le manque de cannabis ressentis lors de l’arrêt du joint.

Pourquoi ? Parce qu’il faut plusieurs paramètres combinés pour qu’un substitut puisse combiner de la nicotine et du CBD tout étant efficace et en restant agréable à consommer, en l’occurrence ici, un e-liquide pour cigarette électronique. Il ne s’agit pas d’un simple mélange accessible au premier venu, mais de l’aboutissement d’un long travail de réflexion dans le choix de la formulation des molécules actives, leur dosage, ainsi que dans l’élaboration aromatique des e-liquides.

Le fabricant parisien Fuu, spécialiste du sevrage, est celui qui a mis son expertise au service du sevrage cannabique, dans une gamme d’e-liquides spécialement développée pour accompagner efficacement les fumeurs de joints dans leur sevrage avec la vape : Calm+. Les e-liquides Calm+ recréent la dynamique à l’œuvre dans un joint en combinant cannabidiol et nicotine, deux molécules complémentaires, sans perdre de vue une chose très importante pour les consommateurs : le plaisir lors de l’utilisation.

Les e-liquides Calm+ recréent pour ce faire le double hit du joint, cette forte constriction et chaleur en gorge lors de la prise, pour une expérience au plus près des sensations éprouvées en fumant un joint. Autre parti pris de Fuu pour Calm+ : travailler les arômes comme pour leurs autres gammes de vape, pour le plaisir des papilles, même s’il fallut pour cela sacrifier les terpènes odoriférants du chanvre. En résumé, la formule unique des e-liquides Fuu Calm+ recrée les effets d’un joint au CBD dans un e-liquide qu’on aime déguster, et sans les désagréments de la combustion.

Les e-liquides Calm+ au format 10ml comportant 50mg d’isolat de CBD et un dosage au choix de 5, 10 ou 20mg de sels de nicotine sont préconisés pour se lancer dans un sevrage cannabique car ils sont prêts à l’emploi et dosés juste comme il faut pour contrer votre double dépendance. Il existe également des e-liquides Calm+ 50ml sans nicotine ni CBD, qui vous permettront, une fois que vous serez prêt, et si vous le désirez, de poursuivre votre sevrage de manière plus personnalisée en ajoutant vous même des sels de nicotine ou de la nicotine classique ainsi que le CBD que vous souhaiterez à votre e-liquide.

Le petit conseil de Fuu avant de faire votre choix ? Optez pour un taux de nicotine élevé, qui augmente les chances de réussir votre sevrage, et dirigez-vous naturellement vers la saveur qui vous plaît, car le plaisir pris en vapotant contribuera lui aussi à repousser l’envie de fumer du cannabis.

En cas de dépendance forte au THC, Fuu recommande de compléter son utilisation d’un e-liquide Calm+ par un boost d’huile CBD Calm+, le dosage de CBD des e-liquides Calm+ étant davantage adapté à des anciens fumeurs de cannabis faiblement à modérément dépendants en THC qu’à ceux fortement dépendants. Vous les découvrirez dans la partie suivante.

Pour vaporiser le e-liquide Calm+ de votre choix, il vous faudra vous équiper d’une cigarette électronique de faible puissance, équipée d’une résistance d’une valeur supérieure ou égale à 1 ohm. Vous serez ainsi sûr qu’elle est adaptée à la vaporisation de CBD et de sels de nicotine, et qu’elle vous procurera des sensations réalistes, proches de celles expérimentées en fumant des joints. Vous êtes technophobe ? Rassurez-vous, la transition se passera sans remous, car ces modèles de vapoteuses sont tous intuitifs, discrets, faciles à emporter partout avec soi et sont donc particulièrement adaptés aux novices. Voici une sélection de kits que nous avons spécialement effectuée pour vous :

Compléter sa vape par une huile CBD les premiers temps

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Parce que certains joints seront plus difficiles à arrêter que d’autres dans une journée, tel que le fameux joint du soir, tant redouté, il vous sera indispensable de prévoir aussi longtemps que nécessaire le petit truc en plus qui vous permettra de tenir dans les moments les plus éprouvants de votre sevrage : un boost de CBD. Il s’agit d’une huile qui donc ne se vaporise pas, mais s’ingère.

Fuu conseille plus généralement d’utiliser ce type de produit en complément de ces e-liquides Calm+ dans les premiers temps du sevrage pour une détente renforcée au moment ou votre organisme sera mis à rude épreuve par le manque de THC. Tout particulièrement si votre dépendance au THC, très importante, ne saurait être compensée par le faible dosage en CBD des e-liquides Calm+, condition sine qua non du réalisme de leur hit, non irritant.

Pour ce faire, vous pourrez vous tourner vers une huile CBD équipée d’une pipette, ou servie sous forme de spray, utilisable d’une simple pression. Une huile CBD soit full spectrum (avec un taux de THC inférieur à 0,3%, respectant la loi) soit broad spectrum (sans THC), pour un maximum d’efficacité. Ces huiles de CBD sont des produits transformés dans le but d’obtenir une concentration de cannabidiol mais aussi de l’ensemble des autres cannabinoïdes et des terpènes du chanvre bien plus importante que celle présente à l’état naturel dans la plante, pour des effets renforcés.

Des compléments destinés à une prise sublinguale, pour une action en 5 minutes seulement et intense, en se diffusant dans les capillaires sanguins situés sous la langue, dans un contexte d’urgence, au moment précis où vous ressentirez un fort besoin de fumer que votre vapotage quotidien d’un e-liquide Calm+ ne parviendra pas à contenir.

Ce faisant, vous apporterez à votre organisme au moment où vous en aurez le plus besoin les cannabinoïdes, flavonoïdes et terpènes absents des e-liquides Calm+, qui viendront décupler les effets de leur propre CBD mais aussi celui de votre e-liquide par une synergie que l’on appelle l’effet d’entourage. L’objectif de la prise est de venir saturer le système endocannabinoïde rapidement pour réduire l’envie de consommer du THC.

Votre organisme étant habitué à la consommation de cannabinoïdes du fait de votre consommation de cannabis passée, vous pourrez, sans risque de surdosage, vous tourner vers les huiles de CBD les plus fortement dosées, d’autant plus que vous y aurez recours de manière très sporadique, et sur une courte durée. Les huiles de CBD, non stupéfiantes, ne peuvent pas non plus entraîner de bad trip. Pour notre part, nous vous recommandons d’opter de préférence pour des huiles CBD bio, toute plante cultivée ayant une fâcheuse tendance à capter l’ensemble des pesticides utilisés lors de sa culture.

Nous vous recommandons également d’accorder une importance à la nature de l’huile de support de votre boost CBD, qu’il s’agisse d’une huile ou d’un spray. Privilégiez l’huile de chanvre, de préférence biologique également, ou à défaut, l’huile de coco, qui toutes deux ont une action anti inflammatoire utile dans la prise en charge d’éventuelles douleurs liées au sevrage du THC. Enfin, soyez vigilants sur la méthode d’extraction des principes actifs du chanvre employée. Privilégiez une extraction par CO2 supercritique, respectueuse de la plante, plutôt qu’une extraction avec solvant. Voici une sélection de produits qui répond à l’ensemble de ces critères de qualité.

N°5 : Mettre toutes les chances de son côté

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Maintenant que vous connaissez les structures capables de vous accompagner pendant votre sevrage pour vous en rapprocher au besoin, ainsi que les produits dont il faudra vous équiper pour pouvoir gérer efficacement le manque dès le jour J de votre arrêt, il vous reste encore à augmenter vos chances de réussite grâce à quelques modifications simples de vos habitudes.

  1. Éviter au maximum tout ce qui vous poussait à consommer. Il peut s’agir de lieux, d’évènements, d’ambiances, de situations, d’états d’esprit, de rituels instaurés, etc. En suivant notre guide, vous les avez normalement déjà identifiés et listés. Il ne vous reste qu’à réinventer votre quotidien pour ne plus vous y confronter.
  2. Éviter toute consommation d’autre drogues, tel que l’alcool, pendant votre sevrage. Ces dernières rendent moins vigilants face au respect total de son arrêt cannabique.
  3. Éviter de se retrouver en présence de fumeurs de cannabis ou de tabac. Pour ce faire, prévenez en avance vos proches, et surtout ceux qui fument eux-mêmes, de votre démarche de sevrage. N’hésitez pas à faire du tri dans vos relations qui ne respecteraient pas votre choix en vous incitant à fumer à nouveau, ou en fumant devant vous, comme recommandé précédemment.
  4. Se débarrasser de tous vos objets en lien avec le fait de fumer et le cannabis.
  5. Mettre en place de nouvelles façons de vous faire plaisir. Pour ce faire, ressortez votre liste de motivations. Vous y trouverez forcément des centres d’intérêts à développer, comme certains sports ou loisirs, ainsi que des relations que vous avez envie de développer. N’hésitez pas à sortir pour faire de nouvelles connaissances, tenter de nouvelles expériences, et prendre du temps pour prendre soin de vous.
  6. Se récompenser. Fixez vous des caps sans fumer de cannabis que vous estimez pouvoir atteindre sans trop de difficulté. 1 jour, 3 jours, une semaine… peu importe. Il n’y a pas de meilleure durée, elle doit vous être propre. Lorsqu’un cap est atteint, faites vous un petit cadeau pour vous féliciter, et fixez-vous un second cap. Fractionner le sevrage de cette façon le rendra plus facile à tenir, et plus positif également. N’hésitez pas à augmenter la valeur du cadeau (pas forcément financière) au fur et à mesure que vous franchirez des paliers de plus en plus difficiles. Vous ne savez pas quoi vous offrir pour vous récompenser ? N’hésitez pas à ressortir la liste de tout ce que vous auriez aimé acheté sans pouvoir le faire lorsque vous allouiez un budget important au cannabis.

Notre guide complet intitulé Comment arrêter le cannabis en 5 étapes est à présent terminé. Cet article a répondu à vos attentes ? Permettez-nous de vous suggérer des lectures complémentaires susceptibles de vous intéresser.

Vous trouverez sur notre plateforme d’aide guide.taklope.com une catégorie CBD et une autre intitulée Arrêter de fumer qui regroupe toutes nos réponses aux questions les plus fréquentes concernant ces deux thématiques. Vous pourrez aussi poser directement votre propre question dans la barre de recherche si vous le préférez.

Nous vous invitons également à parcourir nos guides pour vapoteurs débutants Je veux arrêter de fumer, Comment choisir sa cigarette électronique, Comment choisir son e-liquide et Je débute dans le CBD, pour vous accompagner dans votre passage à la vape et la prise en main de votre première cigarette électronique.

Sachez en tout cas que vous avez déjà effectué la partie la plus dure du travail de sevrage en prenant la décision d’arrêter ! Pour le reste, en suivant ces 5 étapes, tout devrait bien se passer. Nous restons bien entendu à votre disposition en cas de besoin, tout au long de votre parcours, pour vous aider. Bon courage à tous !

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